Comment quitter le domicile conjugal sans problème ?

Dans un couple, lorsque la cohabitation devient compliquée et/ou pénible, l’un des conjoints peut décider de quitter le domicile conjugal. Pour ce faire, celui-ci doit suivre un certain nombre de procédures pour éviter de se créer d’autres problèmes. Voici comment procéder, selon le cas !

Quitter le domicile conjugal de façon temporaire

Lorsque les conditions de cohabitation deviennent insupportables, l’un des conjoints peut prendre la décision de partir. Cette séparation provisoire permet de calmer les tensions au sein du couple. Toutefois, avant de quitter la résidence conjugale, vous devez informer votre conjoint. Ensuite, il faut se rendre dans un commissariat pour faire une main courante. Il s’agit de déclarer votre départ de la maison auprès du commissaire de police et de la gendarmerie. Cette démarche vous permet d’éviter d’être poursuivi pour abandon de domicile conjugal.

Après cela, vous pouvez commencer par préparer pour votre déménagement. Vous devez prévoir des cartons pour déménager et sélectionner les affaires à emporter avec soin. Pour les effets personnels, choisissez uniquement ce dont vous avez réellement besoin.

Partir du domicile conjugal de façon définitive

Dans certaines situations, un des conjoints peut être amené à partir définitivement du domicile conjugal. La procédure pour quitter la maison dans ce cas dépend du motif qui justifie ce départ. Il peut s’agir des violences, des comportements agressifs ou encore d’une situation où vous craignez pour votre sécurité ou votre vie.

Si vous quittez pour violences par exemple, vous devez présenter un certificat médical qui détaille les blessures subies. Déposez ensuite une plainte au niveau de la police pour justifier votre départ. La dernière étape consiste à faire appel au juge chargé des affaires familiales. C’est le seul qui a habilité à ordonner la séparation de résidence des conjoints.

Il est important pour les deux époux de rédiger et signer un accord écrit. Ce document permet au juge de ne pas considérer le départ d’un conjoint comme un manquement aux obligations de mariage.